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GoldenTulip
25 octobre 2009

Marathon d'Amsterdam

091019_AMS_007Ca m'a pris début août, je crois. Le souvenir de mon premier marathon de Paris s'estompait au point de ne plus être bien sûre de l'avoir couru. Rien de mieux pour m'en assurer que de m'inscrire à un deuxième marathon. J'ai commencé l'entraînement et d'emblée, le doute s'est installé :il me poursuivra jusque sur la ligne d'arrivée ! Mais passons les détails.
Nous sommes vendredi 16 octobre et je suis à Amsterdam. Hôtel parfait, en centre ville caché dans une rue tranquille donnant sur le Vondel Park. La météo est typiquement hollandaise : grand vent et alternance de soleil et d'averses... ça promet pour dimanche. Retrait du dossard et du magnifique T-shirt Mizuno.

Marathon_AMS

091018_AMS_Marathon_005Samedi, le vent a faibli, ballade tranquille et Pasta Party. Le stress est là, c'est bête.

Dimanche, grand beau temps, le ciel est bleu, pas de vent et la température est idéale. Une partie de la ville est fermée à la circulation à cause du marathon mais aussi du semi et d'une course de 7,5 km qui se déroulent en même temps. Plus de tramway sauf heureusement le n°16 qui passe devant l'hôtel et me dépose à 10 mn à pied du stade olympique (Olympisch stadion) où ont lieu départ et arrivée de toutes les courses. Côté organisation, rien à dire, tout est parfait.

10h30 : le départ est donné, l'élite s'élance sur la piste et 9 mn plus tard, je passe moi aussi la ligne de départ.

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Le parcours est agréable, notamment sur les bords de l'Amstel, le soleil est inespéré et le public nombreux.

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Le mur, je l'ai heurté dès le 25è km. J'ai ensuite grapillé les km, un par un, par fierté, par amour-propre, par ce je ne sais quoi qui fait accomplir ce vain pari sur soi-même. J'ai mal dans les jambes, j'ai mal dans ma tête mais il faut tenir, courir, marcher, boire, courir, manger, ne pas s'arrêter. Allez, je cours jusqu'au pont, jusqu'au prochain km, jusqu'à la dame avec le manteau rouge,.... 35è km : je n'en peux plus, l'abandon me traverse l'esprit. Mais nous sommes de retour dans le centre ville et il y a de plus en plus de monde pour nous encourager. Plus que 7 km, 5 km, et voilà de nouveau le Vondel Park, je passe au pied de mon hôtel, et je vois le panneau du 40è km ! Reste 2,195 km, longs, très longs malgré la foule de plus en plus dense qui applaudit. Je marche encore devant eux et j'ai honte mais je ne peux pas faire autrement. Et puis j'entre enfin dans le stade, j'entends les encouragements du public que je ne vois pas : mes yeux sont rivés sur la grande arche bleue qui marque la ligne d'arrivée, un dernier bip et le temps s'arrête : 5h06. On me donne une belle médaille, j'enfile mon coupe-vent. Je m'étire un peu, récupère mon vestiaire, me change rapidement et reprends le chemin de l'hôtel. Le ciel s'obscurcit de gros nuages noirs et quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Pourtant, il fait grand jour dans ma tête.

Marathon_AMS_001

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