Vadrouille messine

1 juin 2009

Séduite, complètement séduite je suis par la ville de Metz. A seulement 1h30 en TGV de Paris, on débarque dans une ville à l'architecture très particulière aux couleurs chatoyantes données par la pierre de Jaumont. Par certains côtés, cette visite semble préfigurer mon voyage à Berlin. A commencer par la gare de Metz, véritable monument historique construit en 1908 par des architectes berlinois.

Dans la perspective de l'ouverture du futur Centre-Pompidou-Metz, situé juste derrière la gare, l'exposition "Constellation" propose des oeuvres d'art présentées dans divers monuments de la ville.
"L'enfer, un petit début" (1984) de Jean Tiguely, se trouve dans la Salle de Chope...

... qui a gardé son décor d'origine

Pour le moment, le Centre Pompidou-Metz, dont l'ouverture est prévue début 2010, est encore en chantier (oui, je sais, le chantier est interdit au public mais la porte était ouverte...)

Daniel Buren a déployé "5610 flammes colorées pour un arc-en-ciel" (2009) dans une artère commerçante du centre ville

L'hôtel particulier Saint-Livrier (12e-13e siècle) qui abrite le FRAC a déroulé la pelote de laine...

Bref, l'idée de visiter la ville à la découverte d'oeuvres d'art contemporaines est excellente !
Mais, Metz, c'est aussi une architecture souvent spectaculaire
L'Hôtel des Postes (1911), juste en face de la gare :

Les belles maisons cossues de l'avenue Foch

Le Palais du gouverneur (1904) de style néo-Renaissance flamande

la Place Saint-Louis avec ses arches donnant l'impression d'être en Italie !

Les "Cinq ellipses" (2009) de Felice Varini revisitent la Place d'Armes...

... dominée par la cathédrale gothique dédiée à Saint-Etienne

L'ancienne abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains occupée par "Line describing a cone" (1973), étrange oeuvre visuelle d'Anthony Mc Call

Enfin, une sélection de façades intéressantes...

... mais quelle ne fut pas surprise de découvrir, en fin de journée, un système de ramassage des ordures archaïque où chacun dépose ses sacs poubelle devant son pas de porte...